Il doit bien rester quelque chose. Afin que le temps passe, mais sans que disparaissent les âmes, ou pire, le soleil, la lune et les étoiles. Afin que le temps passe, immuable, mais sans qu’il trébuche sur l’espace et l’éternité, ou s’enfièvre de souvenirs, de ci de là, au gré du vent. Il faut pour cela des idoles, des images dans lesquelles le passé s’enfermera, ne bougera plus. Extrait « Nachrichten vom Weltenende » (Nouvelles de la fin du Monde), Günther ROEDER, manuscrit inédit, Düsseldorf/Sablet 2015, page 67 – Traduction: Hubert Galle